5...4...3...2...1...GO!
Maintenant, à chaque fois que je repense à cet instant, ou que j'écarte les bras, j'ai le coeur qui s'emballe.
J'ai eu l'occasion de prendre du recul sur les petites choses qu'on n'ose pas toujours faire - par timidité, par peur, par frilosité.
Un saut à l'élastique du haut d'un viaduc de 61 m : instant de pur panique précédant la jubilation.
J'ai osé me jeter dans le vide, alors maintenant, j'ose plus facilement le reste, comme me baigner dans une eau à 17°... Vive la Bretagne! Plus sérieusement, c'est vrai que le fait de prendre ce risque, de me laisser tomber pendant ces quelques secondes, me permet d'affronter le quotidien d'une manière plus sereine. Si je peux sauter à l'élastique, y'a pas de raison que je ne puisse pas : me baigner dans de l'eau gelée/ aborder des inconnus/ tenir une classe de 30 élèves...
Alors, en septembre, quand je serai devant ces 30 minois et leurs regards inquisiteurs, je n'aurai pas peur. Si je peux sauter dans le vide, je peux survivre à une bande d'ados...
Non?